L’Histoire des jardins du pradel
L’histoire des Jardins du Pradel
Les Jardins du Pradel ont été créés en 2022 sur la commune de Quins, au lieu-dit La Mothe.
Avec ma compagne, nous nous sommes installés sur ce corps de ferme en 2019. Dès notre première visite, nous sommes tombés amoureux de ses murs en pierre sèche typiques du Ségala. Très vite, nous avons décidé d’y poser nos valises pour y construire notre vie de famille et y développer notre projet professionnel.
Avant la ferme
Mon parcours professionnel est varié : j’ai travaillé dans plusieurs corps de métiers, notamment en mécanique, en maçonnerie, et j’ai également suivi des études dans le commerce.
Au fil des années, le désir de travailler plus près de mon domicile et de ma famille s’est fait de plus en plus présent, jusqu’à devenir une évidence.
Les décisions
Après avoir exploré les différentes possibilités d’activités sur le corps de ferme, l’envie d’un retour à la terre et du « bien manger » a naturellement émergé.
J’ai toujours cultivé un jardin : d’abord avec mon père durant mon enfance à Brusque, dans le sud de l’Aveyron, puis pour ma compagne et moi-même. La production de légumes cultivés de manière naturelle s’est alors imposée comme une évidence.
Nourrir mon village et ses alentours avec de bons légumes : le projet était lancé.
Ma formation
J’ai suivi une formation agricole BPREA Maraîchage au sein de l’ADPSA, à la Chambre d’Agriculture de Rodez, sur une durée de dix mois. Cette formation comprenait également dix semaines de stage à la Ferme Marcelou, située à Rignac, une ferme maraîchère produisant des légumes biologiques depuis plusieurs années.
Avant même la fin de ma formation, j’avais déjà lancé mon exploitation. Dès le début du mois de mai 2022, je partageais mon temps entre les salles de classe et la ferme afin de démarrer les premières cultures.
Mes sources d’inspiration
La micro-ferme maraîchère des Jardins du Pradel (environ 5 000 m²) s’appuie sur les travaux et les expériences de maraîchers reconnus tels que Jean-Martin Fortier (Le jardinier-maraîcher), Eliot Coleman (The New Organic Grower), ainsi que sur les enseignements de mon formateur en maraîchage à l’ADPSA, Sylvain Couderc, maraîcher à Savensa (Les Jardins de la Valette).
Le maraîchage bio-intensif
Sur la ferme, j’ai fait le choix du maraîchage bio-intensif. Le terme « intensif » peut parfois interroger, mais il ne signifie en aucun cas une agriculture agressive pour le sol.
Concrètement, je n’utilise que très peu le tracteur. Les planches de culture sont de petite taille (80 cm de large pour 20 m de long) et sont travaillées à l’aide d’un motoculteur, uniquement sur les 5 à 10 premiers centimètres du sol. Le travail se fait majoritairement avec de petits outils et à la main pour l’implantation des cultures.
Cette méthode permet de densifier le nombre de plants au m² et de pratiquer des associations de cultures sur une même planche, d’où l’appellation de maraîchage bio-intensif.
Sur l’année, je cultive une quarantaine de légumes, tous produits dans le cadre d’une agriculture durable et respectueuse de l’environnement.
Merci d’avoir pris le temps de lire cette présentation.
Je vous attends avec plaisir sur le marché de Salan (commune de QUINS) le mardi soir de 16h30 à 19h.
Le marché de Naucelle le samedi matin
Ou à l’AMAP du Ruthénois pour vous faire découvrir le fruit de mon travail et vous proposer chaque semaine de bons légumes de saison.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des légumes disponibles sur la ferme dans l’onglet
« Les Légumes ».